Chers kikis, chers cocos,
LES VERTUS DU CURCUMA
Le curcuma est une merveilleuse petite chose de la nature, et s’il y a bien un aliment anti-cancer par excellence, alors c’est bien cette curieuse petite racine. Elle des propriétés étonnantes et la liste est longue :
- Anti-oxydant
- Anti-inflammatoire
- Hépatoprotecteur
- Bactéricide – fongicide – parasiticide
- Antimutagène (prévention du cancer)
- Antitumoral (action anticancéreuse)
- Cholagogue, cholérétique (facilite la sécrétion de bile)
- Carminatif (évacuation des gaz intestinaux)
- Antispasmodique
- Analgésique interne
- Vulnéraire (cicatrise les plaies)
- Antiviral
- léger effet fluidifiant sanguin
- Prévention de la maladie d’Alzeimer
Vous voyez ce que je veux dire ? …. 😉 Épatant, non ?!
COMMENT CHOISIR SON CURCUMA
- Selon son origine, la teneur en curcuma peut varier de 1 à 4 %, donc attention à la qualité ! Choisissez le bien orange et si possible issu de la racine centrale on non pas des doigts (racines latérales moins concentrées en principes actifs)
- Mettez dans vos plats 1 petite cuillère à café de curcuma tous les jours (3 grammes) avec toujours un peu de poivre et de l’huile d’olive pour améliorer grandement l’absorption des curcuminoïdes
- Si vous n’arrivez pas à en consommer comme ça, régulièrement, alors il y a les compléments alimentaires. Évitez les formes liquides qui ne servent à rien en cancérologie. Choisissez des gélules avec environ 120 mg de curcumine et quelques mg de poivre pour optimiser l’absorption, sauf en cas d’utilisation au niveau du tube digestif. L’un des deux meilleurs compléments de curcuma sur le marché à l’heure actuelle est la Dolupérine
- Pour les personnes présentant des inflammations (cancer) ou suivant une radiothérapie par exemple, les doses à consommer seront plus fortes…
A QUEL MOMENT UTILISER LE CURCUMA ?
CHIMIOTHÉRAPIE
Les recherches du cancérologue Jean-Loup Mouysset préconisent l’utilisation suivante :
- On évite de prendre du curcuma la veille, les jours du traitement et les trois jours qui suivent les chimios de type Camptothécine (Campto), Doxorubicine (Adriamycine), méchloréthamine et cyclophosphamide (Endoxan) et Vincristine (Oncovin)
- Inversement, le curcuma est synergique avec les chimios Gemcitabine (Gemzar), Paclitaxel (Taxol), Docétaxel (Taxotère) et Oxaliplatine (Eloxatine)
ATTENTION : le curcuma augmente de manière significative l’efficacité du Taxol par exemple, mais il peut aussi augmenter les effets secondaires si on le consomme à trop fortes doses ! Les médecins spécialisés Éric Ménat et Alain Dumas, préconisent donc d’éviter le curcuma au moment des cures de chimiothérapie (les 5 jours qui encadrent les perfusions soit de J-2 à J+2) et de ne pas dépasser les doses nutritionnelles équivalentes à moins de 200 mg de curcumine par jour.
RADIOTHÉRAPIE
Le curcuma est particulièrement recommandé pendant les traitements de radiothérapie. Avec le Ginkgo Biloba, c’est l’un des rares antioxydants recommandés pendant cette période. Selon les études menées sur le curcuma pendant la radiothérapie, cette racine réduit les effets secondaires des rayons et améliore leur effet en même temps ! C’est tout bénef’ 😉
->Contrairement aux chimiothérapies où l’emploi du curcuma est délicat, n’hésitez pas à consommer ce précieux cadeau de la nature tous les jours durant les radiothérapies !!!
Les rares effets secondaires du curcuma peuvent être éviter en suivant les 3 précautions suivantes :
- Demandez conseil à votre médecin en cas d’obstruction des voies biliaires ou de calculs dans la vésicule
- Évitez les fortes doses de curcuma pendant la grossesse
- Ne prenez du curcuma que sous contrôle médical si vous suivez un traitement anticoagulant
Voilà, vous savez tout ! 🙂 Alors bonnes CURCUMADES les amis !!!
Article tirant ses sources du livre Cancer, un accompagnement qui change tout, de Éric Ménat et Alain Dumas
Et pour aller plus loin :
Soutenir les globules et plaquettes pendant la chimio
Mieux supporter les effets de la chimio
Bonjour Benoit,
Merci de partager vos connaissances avec les lecteurs de ce blog ! L’article ci-dessus est tiré en grande partie de l’excellent ouvrage Cancer, un accompagnement qui change tout, des Dr Ménat et Dumas. Dans l’ouvrage, ces docteurs font référence à la forme liquide du curcuma, mais n’expliquent pas en détail pourquoi il faut l’éviter. Je ne saurais donc pas vous donner d’explication scientifique là-dessus ! Mais si jamais vous trouvez des infos, n’hésitez pas à nous les faire partager ! Encore merci, Mélanie
bonjour
Dans votre article vous évoquez les formes liquides de curcuma à proscrire
A mon sens il y a forme liquide et forme liquide et toute ne sont pas à mettre dans le même sac. En effet certaines sont tres deleteres.
Je serais donc ravie d’avoir votre retour la dessus je suis docteur en pharmacie spécizlisée en phytothérapie et formée par des médecins oncologues et phytothérapeute.
Je fais donc énormément d accompagnement de chimio de mes patients.
Pour la doxorubicine, la vincristine et le cyclophosphamide cette fénêtre est juste mais je dirais à condition d’avoir une equipe de cancérologue ouverte en face.
Si un patient montre un protocole d accompagnement à son oncologue avec du curcuma sur ce genre de chimio dans 90% des cas l’oncologue ordonnera a son patient d arreter immédiatement ce dernier. Et en tant que praticien de santé (pharmacien ici) vous vous confrontez a la fermeture de l oncologue.
Perso dans mes accompagnemznts sur ces chimio je ne mets pas de curcuma mais vzis plus recourir a des extraits de propolis vertes et/ou des produits a base de proteine HSP et de composant reparateur autre.
merci de votre retour